La CAN 2019, s’est achevée vendredi dernier avec le sacre de l’Algérie. La première CAN à 24 équipes, la première CAN en été, la première CAN avec la VAR, la compétition des premières achevée, un bilan s’impose.

Même s’il avait déjà fait un bilan global de la CAN Egypte 2019 à la veille de la finale en l’estimant être une réussite, le président de la CAF, Ahmad Ahmad est revenu cette fois ci dans les détails.

Participants, VAR, CAN en été, finances, Ahmad Ahmad est revenu sur chacun de ces points et a dressé un bilan général de la CAN 2019 dans les colonnes de la presse de son pays.

                                             La compétition à 24

« La CAN à 24, c’était un véritable défi. D’un côté, il y a les grandes nations du football, que tout le monde veut voir à la phase finale de la CAN. Or, ces derniers temps, certaines d’entre elles n’arrivent pas à se qualifier. De l’autre côté, il y a les pays émergents du football, qui ont fourni d’énorles efforts. Aujourd’hui, tout le monde reconnaît que passer à 24 était la meilleure décision. C’était une décision qu’on avait prise, non pas pour notre satisfaction personnelle, mais pour faire en sorte que la démarche puisse avoir un impact positif sur le public ».


                                  La CAN de janvier en juin (été)

« On a déplacé l’événement en juin parce que les joueurs n’étaient pas sereins dans leurs clubs respectifs en janvier. Toutes les compétitions internationales se jouent à la fin de la saison. Il n’y a aucune raison que l’on s’entête à maintenir la CAN au mois de janvier. Cette formule a permis de libérer plus efficacement les grands joueurs africains, évoluant dans les grands clubs professionnels mondiaux »

                                          La VAR

« On a utilisé la VAR dans des compétitions antérieures, certes avec des dysfonctionnements. Avant la CAN, seuls 4 arbitres étaient aptes à faire usage de l’assistance vidéo. Aujourd’hui, ils sont 16. Et encore, 2 arbitres européens nous ont assisté durant cette CAN. Lors de la finale, le grand patron de l’arbitrage à la FIFA était présent. Comme quoi il faut s’entraider pour maîtriser cet outil »

                                                  Bilan financier

« Concernant les revenus, la commercialisation du tournoi s’est étalée sur 5 mois et on a obtenu 25% de revenus en plus. Avant, on avait 4 sponsors internationaux, cette fois ci, il y en a eu 9. Avant, les partenaires locaux octroyaient à peine cinq cent mille dollars, cette fois-ci, le montant s’est élevé à cinq millions de dollars »

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