Tournoi UFOA B Dames : les éperviers à l’heure du bilan

Deux lourdes défaites contre respectivement la Cote d’Ivoire (5-0) et le Ghana (6-0), et une victoire face au Sénégal (2-1), voilà à quoi ressemble le parcours des éperviers dames lors du tournoi UFOA B dames édition 2.

Mais la victoire face aux lionnes de la Teranga en dernier match n’a rien changé puisque le dames togolaises sont rentrées au pays hier, car éliminées. Et un bilan s’impose.

Amegnito Akoueté, coach adjoint de la formation féminine togolaise dresse le bilan de la participation du Togo au tournoi : « c’est un tournoi dans lequel on a assez tiré de leçon. Quand on regarde les autres équipes, elles sont venues avec des professionnelles mais nous y sommes allés avec des jeunes. Ce sont des filles (les éperviers dames) qui se déconcentrent à un certain moment et nous avons encaissé des buts faciles. Contre la Cote d’Ivoire, ce sont des buts gags. Certaines n’ont pas eu l’habitude de jouer devant un tel public. Alors il va falloir qu’on joue des matchs amicaux et à partir de ces matchs on tirera des leçons. »

Comme raisons qui expliquent cette mauvaise performance des éperviers, le coach adjoint parle de l’éternel manque d’expérience et du manque de compétitions au pays et propose par la même occasion des approches de solution. « C’est une compétition qui s’est joué en 24 heures de pause. Cela a été difficile pour nos joueuses. L’ainée du groupe n’a que 22 ans et on se projette sur l’avenir avec cette jeune équipe. » Et de continuer : « Nous allons demander à la fédération de relancer très tôt le championnat. Ca permettrait à nous qui sommes entraineurs de détecter les filles joueuses. Tactiquement il faut qu’on travaille avec l’équipe. Il faut qu’on assure la base et dans deux ans, on créera la surprise.», a-t-il souligné.

Le problème majeur de l’équipe demeure donc le manque d’expérience dû au manque de compétitions sur le plan national

Mais d’ores et déjà des disputions commencent par être prises pour permettre aux filles de se familiariser au jeu et d’acquérir des expériences : « hier on a déjà contacté le Niger. On doit commencer par jouer pour que nos filles aient de la compétition dans les jambes et pour qu’elles puissent acquérir de l’expérience » a confié Amegnito Akouété