Cette semaine, le bilan des clubs français engagés en Ligue des Champions et en Europa League est catastrophique, avec seulement trois points pris sur dix-huit. Si les difficultés rencontrées par les équipes hexagonales sur la scène européenne ne sont plus une surprise depuis de nombreuses années, cet exercice 2018-2019 est un millésime particulièrement décevant.
Alors que la mi-parcours est déjà atteinte dans le calendrier de la phase de groupe, les écuries de notre chère Ligue 1 ont réussi à écrire l’histoire, à leur manière. En effet, sur les dix-huit rencontres qu’ils ont disputé depuis l’entame de la C1 et de la C3 (hors tours préliminaires), les clubs tricolores n’ont enregistré que trois victoires, soit un pourcentage famélique de 17% selon Opta.
À ce stade de la compétition, ce ratio est le plus faible en Coupe d’Europe pour l’ensemble des clubs engagés depuis la saison 1972/1973 (10%). Mentions spéciales à Bordeaux, à Marseille, et à Monaco, tous incapables de s’imposer lors des trois premières journées, et dont les éliminations sont d’ores et déjà quasi-actées.
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